Portraits des lauréats du Printemps des boîtes

Thibault BOUBE : lauréat du centre Saint-Charles

portrait de Thibaut Boube dessiné

Portrait

Thibault est un artiste graveur, photographe, illustrateur. Diplômé du DMA gravure de l'école Estienne, il est actuellement étudiant en M1 d'arts plastiques à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses techniques de prédilection sont la gravure, l’aquarelle, la photographie argentique, le dessin à l’encre, avec plume ou pinceau, mais aussi la reliure et le livre d’artiste. Cette accumulation joyeuse permet de porter un large regard sur les problématiques créatives qu’il rencontre, ces techniques formant un ensemble cohérent s’enrichissant l’une l’autre.
Par l'illustration ou par la BD, avec ou sans texte, Thibault aime raconter des histoires, de grandes odyssées ou de minuscules anecdotes.  Transformer  l’illustration en jeu de piste est devenu un réflexe. Cacher des références, croiser des symboliques sur chaque motif, installer de petites scènes discrètes  que le lecteur découvrira avec un sentiment d’accomplissement, sont autant de façons de rendre la découverte de l’œuvre plus dynamique  et plus attachante.  C’est ce vagabondage dans ses récits et ses images qu’il souhaite partager avec vous.

Projet

Ce module répond à la problématique suivante : que doit être la boîte retour dans le cadre de l'université ?
Ce dispositif est composé de dessins à l'aquarelle, reproduits sous la forme de stickers, et collés sur la boîte. Chaque sticker représente une pancarte, soutenue par un personnage, comportant le titre d'un livre, et le nom de son auteur. Chaque référence provient de la bibliothèque universitaire du centre Saint-Charles et est recommandée par une personne fréquentant l'université.
Ainsi, en rapportant ses livres, il est possible d'en découvrir d'autres, et de poursuivre collectivement l'esprit de recherche et de transmission qui anime la bibliothèque.

 

Fabrice CICARD : lauréat du centre Lourcine

photo Fabrice Cicard

Qui suis-je ?

Je m'appelle Fabrice Cicard, j'ai 49 ans, je travaille à Paris 1 depuis 13 ans et suis très intéressé par l'art, l'architecture et surtout la photographie. En ce qui me concerne, tout est bon à photographier : un bâtiment, la nature, un objet, une attitude, un visage. J’ai travaillé 11 années à l'Institut d'Art et d'Archéologie avant d'intégrer la Bibliothèque Jean-Claude Colliard. Je suis un grand rêveur et tout m'inspire, ici des simples "Fantômes" que l'on utilisait pour les demandes d'ouvrages en magasins : https://photos.app.goo.gl/HlQFtv7pNTKRXGgi1

Quel est mon projet ?

La nature est en perpétuel renouvellement. Ces photos du jardin du campus Lourcine, prises par mes soins, décrivent le coté éphémère de la nature : https://photos.app.goo.gl/kRoTLySAH9jrX2jZ9

Le métal en acier Corten, choisi par l’architecte pour son aspect rouillé, renforce cette impression et unit l’architecture à la nature sous l’égide du temps. L’image en spirale de l’escalier central de la bibliothèque pourrait évoquer également un brin d’ADN, et donc un clin d’œil à l’évolution, au mouvement perpétuel et à la manière dont la nature inspire l’architecture.

 

Valentin COTTA : lauréat du centre Pierre Mendès France

Autoportrait dessiné par Valentin Cotta

Portrait

Jeune trentenaire originaire du cœur du Var, Valentin Cotta est un autodidacte qui n'hésite pas à tester tous les domaines artistiques. Son coup de crayon, son esprit inventif et ouvert sur le monde, ainsi que l'appropriation de nombreux supports informatiques, lui ont permis de se créer un style propre. Ses créations diverses et variées en témoignent et vont de la photographie 3D à la conception de ses propres meubles en planches de palette pyrogravées. Valentin Cotta travaille actuellement à la DPEIP (Direction partenariat entreprises) en tant que chargé de communication à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, tout en menant de front ses études en deuxième année de Licence d'histoire de l'art et d'archéologie.

Projet

Le projet de Valentin reproduit sur la boîte de retour de documents un coffrage en planches de palettes en bois, grâce à un effet de trompe l'oeil photographique. L’image du bois tranche avec les matériaux du bâtiment. La boîte ainsi transformée se veut chaleureuse tout en s’intégrant à son environnement avec ses couleurs vives rappelant celles des ascenseurs rouges, verts et jaunes. Les macrophotographies de thym sélectionnées animent le centre PMF d’un coin de verdure.